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Dossiers photographiques

Contrairement à ce que la graphie pourrait faire croire, la Butte-aux-Cailles tire son nom de Pierre Caille qui en fait l'acquisition en 1543 et n'a rien à voir avec des oiseaux. A l'époque c'est une butte champêtre qui se couvrira de moulins à vent. L'industrie se développe au 17e siècle en utilisant l'eau de la Bièvre tandis que des carrières exploitent le calcaire. La colline joue un rôle stratégique à la fin de la commune de Paris les 24 et 25 mai 1871 lorsque les canons installés à son sommet permettent de ralentir les troupes versaillaises entrées dans Paris, et facilitent la fuite des communards. La rivière Bièvre serpentant au pied de la butte comprenait deux bras couverts progressivement, une tâche terminée vers 1910 (il est question de la faire réapparaitre). Le sol déstabilisé par les carrières a protégé la butte des restructurations haussmanniennes.

Celle-ci reste encore aujourd'hui un quartier de petites maisons bordant des ruelles pavées, et l'ambiance évoque celle d'un village. Restaurants et bars sont nombreux. C'est un de mes quartiers préférés, un peu bobo, mais charmant.
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par NOu8a © NOu8a
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© CC by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Cette plaque de rue limitant la masse des véhicules s'explique par le présence des carrières; certaines ont été comblées, mais c'est sans doute ce qui préserve encore le quartier de la fièvre immobilière.
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Boutique de l'association des Amis de la Commune de Paris; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Les hommages du steetart à l'histoire de la butte sont assez discrets; l'association des Amis de la Commune de Paris a ses locaux au 46 rue des Cinq Diamants.

Lezarts de la Bièvre 

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Mieux que rien, c'est pas assez, par Miss.Tic © © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Depuis 2001, l'association Lezarts de la Bièvre (remarquez le "t") invite chaque année un artiste du streetart pour la réalisation d'œuvres qui balisent le circuit des portes ouvertes qu'elle organise le deuxième weekend de juin. La première artiste invitée était Miss.Tic. Les pochoirs réalisés cette année là ont été appliqués essentiellement dans le 5e arrondissement, assez loin de la Butte aux Cailles, mais depuis l'artiste est revenue régulièrement dans le 13e, particulièrement rue des cinq Diamants.

Les œuvres crées par Jérôme Mesnager, Némo et Mosko lors des éditions 2002, 2003 et 2004 de l'événement ont toutes disparues. Une des œuvres de Mosco et une autre de Speedy Graphito étaient présentes jusqu'en 2018, 30 rue des cinq Diamants.
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Par Mosco, 2004; © CC by NC SA
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La musique adoucit les murs, Rue de la butte aux Cailles, par Jef Aérosol, 2006; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine)
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Arno (Arnold Hintjens) par Jef Aérosol; © CC by NC SA

Certains des pochoirs de Jef Aérosol, l'invité de l'année 2006 sont toujours présents, et comme Miss.Tic, il est revenu régulièrement travailler dans les rues de la butte aux Cailles après cette édition.
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Rue du Moulin des prés, par Artiste Ouvrier, 2008; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Artiste Ouvrier était invité en 2008; il en reste de petits pochoirs sur le local situé au 41 de la rue de la butte aux Cailles, les autres ayant disparu.

Heureusement il est intervenu sur une porte de garage au 4 rue Buot où on trouve un pot pourri des différents pochoirs utilisés précédement.
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Arno, contrebassiste, par Jana und Js; 2009; © CC by NC SA
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par Jana und Js; 2009; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine)

Le duo Jana und Js était invité en 2009; seules les réalisations du Passage du moulin des prés étaient encore visibles en 2018.
Philippe Baudelocque était invité en 2012; de ses interventions, il reste au moins l'oiseau du Passage du moulin des prés (déjà présenté ci-dessus).
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par Seth, 2013; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine)
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Rue de Julienne, par Seth, 2013; © Michel Racine

Seth a été invité deux fois, en 2013 et 2018. Ses garçons (et ses filles) traversent les murs ou dévoilent des arcs en ciels.
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"Les Poissons volants", par Seth, 2013; © Michel Racine.

Il a surtout réalisé en 2013 une fresque monumentale et poétique rue Emile Deslandes (malheureusement disparue aujourd'hui) en hommage à Maud Kwasniewski, co-organisatrice des Lezarts de la Bièvre et décédée un an plus tôt. Elle se trouve plus précisément dans la quartiers des Gobelins.
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De l'autre côté, passage Boiton, par Seth, 2018; © Michel Racine

La série réalisée en 2018 a pour thème les jeux des écoliers. Personnellement, j'adore. Trois de ces réalisations sont situées dans la rue Buot (voir la page spécifique à cette rue). La très belle anamorphose de la place de la commune de Paris fait partie de la même série.
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Rue du Moulinet, par Jace, 2015; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Jace a été invité en 2014, mais ses interventions, en détournement d'œuvres déja existantes d'autres artistes ne m'ont pas enthousiasmé; elles ont toutes disparu et c'est sans doute mieux ainsi. Le même artiste est intervenu un an plus tard, à l'initiative de la galerie Mathgoth cette fois et pour un grand mur situé au 59 de la rue du Moulinet.
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par Poes, rue Michal, 2016; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Après JoBer en 2015, Poes était l'invité en 2016. Les fresques de la rue Michal ("Princesse dans le cosmos") et celle du passage Sigaud ("Dans les Tours sont les plus intéressantes et sont restées les plus persistantes.

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Par Rétro graffitism, passage Barrault, © Michel Racine

Rétro Graffitism est intervenu en 2019.

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1 rue Buot, par Oji, Lezarts de la Bièvre, 2022; © Creative Commons by NC SA

Avec la reprise post-épidémique, l'invité 2022 des Lezarts de la Bièvre était Oji et ses oeuvres mettent en œuvre un humour bienvenu.
Difuz est l'invité 2023.
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Par Difuz, rue des Reculettes, "Lezarts de la Bièvre 2023". © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)
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"Barbie Turik", par EZK, 2018, 21 rue Barrault; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)
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"Siri Apple d'urgence", par EZK ; © CC by NC SA (Attribution: MR)

Les productions d'EZK Street Art sont rares ce qui ne l'a pas empêché d'en offrir quelques unes (malheureusement disparues) dans ce quartier parisien.
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"Port du heaume obligatoire", 17 rue Buot, par Seth, 2020; © Creative Commons by NC SA
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"Port du heaume obligatoire", rue Gérard, par Seth, 2020; © Creative Commons by NC SA

En 2020, l'épidémie de Covid-19 a instauré un grand calme dans la réalisation des fresques dont les artistes les plus solides comme Seth ont profité pour remplir les espaces vides.

Sa série "Port du Heaume obligatoire" complète ou remplace celle sur les jeux des enfants réalisée en 2018, le heaume étant bien sûr une métaphore du masque anti-Covid-19 dont le port (justifié) contre tous les virus à transmission aérienne à sérieusement modifié notre perception des échanges interpersonnels.
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par L'EmpreinteJo V, 2022; CC by NC SA (Attribution: Michel Racine)

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Les street artistes ont réagit à l'invasion de l'Ukraine et nombreux sont ceux intervenus sur la butte. Les initiatives sont venues en parallèle d'autres comme les journées de marche pour la paix du Lavo // Matik ou du grand mur peint par C215, toujours dans le 13e, mais à l'extérieur de la butte aux Cailles.

Ainsi, le mural ci-contre peint par l'Empreinte Jo V rue de la butte aux Cailles est très proche de celui réalisé dans l'escalier du Lavo // Matik.

Visite guidée 

Hormis les rares exemples de grands pignons déjà cités, les murals sont souvent de petite taille et presque toujours à hauteur d'homme, ce qui explique un renouvellement rapide. Dans ce qui suit, vous trouverez une visite virtuelle des différentes rues. Dans la mesure du possible, j'essaie de maintenir cette description plus ou moins à jour. J'ai cependant conservé aussi les installations passées qui me semblaient les plus intéressantes (en signalant leur disparition).

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Rue de l'espérance, par Rémi Cierco; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Rue de l'Espérance et place de la Commune de Paris  (détails


La place de la Commune de Paris est insérée entre la rue de la butte aux Cailles et la rue de l'Espérance et ne comporte aucun numéro de rue. Avec cette place centrale, la rue de l'Espérance offre les murs les plus en vue de la butte aux Cailles.

Les deux rues structurantes (celles suffisamment larges pour permettre l'installation de commerces) sont la rue des cinq diamants (un joli nom) et la rue de la butte aux Cailles.
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Rue des cinq diamants, début 20e siècle; domaine public.

Rue des cinq Diamants  (détails

La rue des cinq diamants c'est d'abord le terrain d'expression des fondateurs du street art parisien, Miss-Tic et Jef Aérosol; leurs fresques sont toujours bien présentes au milieu de créations plus récentes.
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"Je ne brise pas que les coeurs", au 27, par Miss.Tic, 2010 ?; © Creative Commons by NC SA
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"La musique adoucit les murs", au 21, par Jef Aérosol, 2006; © Creative Commons by NC SA

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Rue de la Butte aux Cailles, début 20e siècle, auteur: P. Marmuse; domaine public

Rue de la butte aux Cailles  (détails

Beaucoup de variété dans cette rue qui présente en quelque sorte une histoire condensée du street art, sans compter de nombreux rideaux de boutiques.
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"Kawa ou Pinte, Cailles ou Kaïra", 30 rue de la Butte aux Cailles; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine); disparu.
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"I see humans but no humanity", 30 rue de la Butte aux Cailles, par Tito/Mulk, 2022; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine)


Les petites rues et passages reliés aux deux rues précédentes n'en sont pas moins intéressantes. L'herbe pousse entre les pavés et le street art fleurit sur les murs.
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par Louyz, 2019; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Rue Alphand  (détails) ↑ 


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Par Zabou, 2015, 21 rue Barrault; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale); disparu.

Rue et passage Barrault (détails

La rue Barrault représente la limite ouest de la zone fréquentée par les graffeurs; elle donne accès à deux passages, le passages, le passage Barrault, le passage Sigaud et la rue Alphand, guère plus large que les deux passages précédents; tous ces lieux sont un idéal pour découvrir les œuvres au cours d'une ballade pédestre des plus agréables.

Les carrefours de ces ruelles avec la rue Barrault présentent des murs à grande visibilité et des productions des plus intéressantes.

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Par Ensemble Réel, 13 passage Boiton; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Passage Boiton (détails) ↑ 


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par Seth, 2018, rue Buot; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale); disparu.

Rue Buot et rue Martin Bernard  (détails) ↑ 

Montant vers la butte, la rue Buot, étroite et charmante, est un peu un musée en plein air. Pochoirs et collages changent souvent, mais la qualité est au rendez-vous.
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Auteur inconnu, 2022; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Rue Gérard et rue Samson (détails) ↑ 


Deux rues parallèles à la rue des cinq diamants, plus étroites et bien plus calmes (un seul restaurant). Beaucoup de variété dans le street art.
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"Liberté, Egalité, Fraternité, par Tito/Mulk, 2022; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale).

Rue Michal (détails) ↑ 

Moins en vue que les rues commerçantes de la butte, la rue Michal n'en abrite pas moins quelques pépites.
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La musique adoucit les murs, Rue de la butte aux Cailles, par Jef Aérosol, 2006; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine)

Rue et passage du Moulin des prés (détails


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Par Mosco; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale); disparu.

Rue du moulinet (détails) ↑


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Par Jef Aérosol; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale); disparu.

Passage Sigaud  (détails


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Par Kashink; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale); disparu.

Rue Vandrezanne 


En collaboration avec les enfants de l’école maternelle.
Hors Street art, le quartier offre d'autres curiosités comme la petite Alsace (10 rue Daviel), ensemble de 40 maisons individuelles dans un style alsacien construites en 1912 par l'architecte Jean Walter pour le compte de la société l'Habitation familiale.

Si vous avez votre maillot de bain, la piscine de la butte aux Cailles (fermée le lundi) présente deux bassins extérieurs et un bassin intérieur de 33m sous une étonnante voute de béton (depuis la dernière rénovation cette voute est entièrement blanche, mais la charte graphique précédente, plus colorée, avait beaucoup d'allure). L'eau provient d'un puit artésien et est partiellement chauffée par un datacenter. Le bâtiment, de style art nouveau, inauguré en 1924 est classé monument historique. Ne manquez surtout pas de remplir votre gourde de la même eau de source, fraiche cette fois à la fontaine présente sur la place. Les habitants avisés viennent y remplir de gros bidons, c'est cadeau !

Bibliographie

Lezarts de la Bièvre (remarquez le "t"). Cette association d'artistes organise des "portes ouvertes" (des parcours guidés), chaque année, le deuxième weekend de juin et des expositions. Depuis 2001, l'association s'est engagée à promouvoir l'art urbain. Elle invite chaque année un artiste du Street Art pour la réalisation d'œuvres qui balisent le circuit des Portes Ouvertes. Les fresques débordent souvent sur les arrondissements voisins: des fresques récentes sont à découvrir dans les passages Broca et Pascal, reliant 5e et 13e sous le boulevard de Port Royal.

Les fresques des Lezarts de la Bièvre sur le site Street-heart.

Butte aux Cailles. Un site promotionnel pour des visites guidées mais qui fourni une bonne documentation; consultez aussi la page sur l'histoire.