Ces plaques qui marquent le passage d'une rue à l'autre (elles sont en continuité) constituent une source humoristique superbement exploitée par Oji. La numérotation des rues est assez confuse à cet endroit.
Miss-Tic est particulièrement présente dans ces rues et on y trouve un de ses derniers pochoirs (au numéro 62 rue Samson -ou 62 rue Gérard ?-), malheureusement complété plus tard par Jace (décidément je n'apprécie pas du tout les interventions de Jace). Lorsqu'il a été installé, le titre était en phase avec la fin du confinement. Depuis la disparition de l'artiste, on peut vouloir lui donner une signification différente.
Et le restaurant situé à l'angle des rues Jean-Marie Jégo et Samson semble être lui aussi un grand "fan" de Miss-Tic.
Les pignons résultant du non alignement des façades sont nombreux rue Gérard et en 2020, pendant les confinements, Seth y a placé deux murals de la série "Port du heaume obligatoire". Les jeux des enfants, sont revistés par l'utilisation de cette coiffure moyenâgeuse, métaphore du masque anti-covid-19; superbe !
Les fresques de cette série ont été restaurées en 2024 avec l'aide de Wenna, une artiste qui a succédé à seth dans l'exposition présentée au musée en herbe.
Le bestiaire de Le Long, initié dans le 20e arrondissement en 2020 s'est échappé ailleurs dans la capitale, une autre manière d'introduire la nature dans la ville, même les murals n'ont pas encore tous les pouvoirs des arbres.
