Dossiers photographiques
- Vues: horizontales, verticales.
Comme sa voisine la rue Génissieu, la rue du Phalanstère est (a été) une des rues phares du street art grenoblois. Les installations de cette rue se situent plutôt du côté d'un street art engagé, peut être une raison de leur disparition plus rapide que d'autres. L'installation d'une vitrine de boutique côté impair et la dégradation d'autres fresques par des tags font que cette page est un plus un témoignage d'œuvres essentielles de l'histoire du street art que la description d'un état des lieux. En particulier tous les pochoirs emblématiques de Goin ont disparu.
"The Moon Child" est un autre pochoir de la série "Love is not dead"
"Bad Apple" est un des premiers et des plus connus pochoirs de Goin. C'est un des murals installés en 2015 pour la première édition de la Street Art Fest. La pomme qui dans le conte traditionnel plonge Blanche Neige (Snow White) dans le sommeil est remplacée par une grenade tandis que Blanche Neige est identifiée à la version qu'en donne Wald Disney par son foulard. Le tout noyé dans un rose fushia.
Au final Hollywood (personnifié par Disney) distribue des pommes empoisonnées à nos enfants. Un thème largement partagé avec Banksy créateur de Dismaland, en particulier le monde fantastique de princesses et de poudre de fées construit par Disney dans le but de soutirer de l'argent aux familles et aux enfants.
On peut y voir une attaque de la société consumériste (qui diffuserait ici une fausse culture cinématographique), à moins que le grand méchant Oncle Sam ne dissimule ses ardeurs guerrières derrière le masque de Disney et ses films bien pensants. Sans oublier bien sûr la référence biblique au fruit interdit.
"Divine protection" est un autre pochoir datant des premières édition de la Street Art Fest et témoigne de l'inspiration souvent religieuse d'un artiste suisse sans compromission: Son pseudo (Monde cassé) est un témoignage en soi.
Accusée d'avoir organisé une prise d'otages dans un tribunal en 1970, Angela Davis est inculpée pour meurtre, kidnapping et conspiration, puis finalement acquittée. Dans les années 1980, elle a été deux fois candidate à la vice-présidence des États-Unis pour le Parti communiste américain. Elle a été nommée (rétrospectivement) "femme de l'année 1971" par le magazine Times en 2020.
«Je n'accepte plus les choses que je ne peux pas changer. Je change les choses que je ne peux pas accepter»; cette phrase attribuée à Angela Davis serait apparue dans un dessin de presse de 1978.