La Cathédrale de lave noire, construite sur une colline domine la ville au propre comme au figuré. Elle présente des vitraux anciens du début du 12e, rares, mais remarquables et des éléments dus à l'intervention de Viollet le Duc (gargouilles et de statues) dans un style semblable aux mêmes composants de Notre Dame de Paris.
Cathédrale Notre Dame de l'Assomption
Les vitraux les plus anciens datent du début du 12e siècle; un temps dispersés dans diverses verrières, ils ont été regroupés dans la fenêtre w.12 de la Chapelle Saint Anne. Il proviennent certainement de l'église romane qui a précédé l'édifice gothique. On y trouve en particulier une série représentant l'enfance du Christ, un thème classique du 12e siècle présent à Saint Denis, Chartres, etc.
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les panneaux qui suivent, de la même époque, regroupés aujourd'hui dans la même fenêtre sont probablement les restes de séries différentes.
D'autres vitraux du 12e siècle sont présents dans la verrière w0 de la chapelle Saint Jean-Baptiste. Ils représentent aussi le thème de l'enfance du Christ. seuls les panneaux du haut sont anciens (1263), avec des restaurations importantes au 19e.
La cathédrale possède aussi des verrières modernes intéressantes
Située sur une butte, la cathédrale domine la ville. Elle frappe le regard par sa couleur noire, due à l'utilisation de la pierre de Volvic, une ancienne lave de volcan. La construction débutée en 1248 n'a été terminée que de 1866 à 1902 par Viollet le Duc, après une interruption de 500 ans. Ce dernier à remplacé la facade romane par une façade gothique. L'ensemble reste très cohérent, mais Viollet le Duc s'est signalé par l'ajout de gargouilles et de statues qui rappellent (en bien moins nombreuses) leurs semblables présentes à Notre Dame de Paris. Elles sont en totalité le fruit de l'imagination prolifique de Viollet le Duc.
Une Vierge surmontant un Arbre de Jessé est présente sur la toiture, remplaçant celle fondue à la Révolution.