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Dossiers photographiques


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Baleinière (pelabang) équipée d'un petit moteur hors-bord
© Michel Racine
La chasse à la Baleine se pratique de mai à août avec les bateaux les plus gros (pelabang) (tena) qui sont possédés par des corporations héréditaires. Les baleinières sont aujourd'hui équipées de petits moteurs hors-bord. Les membres les plus importants de l'équipage sont le harponeur (lamafa), qui doit être capable de rester en équilibre sur la plateforme avant et plante son harpon dans la Baleine grâce à une longue perche en bambou et le reponsable du bateau, un homme plus âgé présent à bord.

En saison (lefa) les pelabang sortent systématiquement; hors saison (baleo) ils peuvent sortir aussi, mais seulement lorsqu'une grosse Baleine est repérée depuis la terre.

Les habitants de Lamahera n'hésistent pas à s'attaquer au Cachalot (Physeter macrocepalus); la Baleine bleue est par contre taboue, et considérée comme protectrice du village.
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Retour de chasse
© Michel Racine
En théorie, seuls les Cétacés mâles sont capturés, mais dans la pratique, tout ce qui tombe sous la main est capturé: Requins, Raies manta (Mantis birostris) et deux autres espèces de Raies, Globicephales, Dauphins, Orques, mais aussi jeunes Cétacés.
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Retour de chasse.
© Michel Racine
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Jeune Cétacé (probablement un Globicéphale ou Baleine pilote).
© Michel Racine

Le produit de la chasse est partagé selon des règles complexes liées à l'organisation sociale du village.
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Le reponsable du pélabang reçoit la tête.
© Michel Racine
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Découpage et partage de la viande.
© Michel Racine

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La viande de Baleine sèche au soleil; l'huile récupérée est vendue aujourd'hui comme médicament; © Michel Racine
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L'odeur de la viande séchée et les os de Cétacés sont des éléments omniprésents de l'atmosphère du village; © Michel Racine