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"Chuuuttt", rue du Cloitre Saint Merry, Jef Aérosol, 2011; © Creative Commons by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

Ce mural, proche du Musée national d'art moderne est l'un des plus photographié de Paris. C'est une commande de la mairie du 4e. Il devait disparaitre en 2014, mais est toujours là, preuve qu'il est apprécié. Sur le même mur se sont installés Obey (Shepard Fairey), une mosaïque géante d'Invader (PA_1432).

Jef Aérosol a assez peu apprécié l'intallation d'Obey réalisée sans la moindre concertation et assez incongrue par son thème (le classicisme grec en face d'un musée d'art moderne) et par ses couleurs qui s'accordent très mal avec les couleurs des murs et celles de la fontaine Stravinsky de Niki de Saint Phalle. Cette interview de 2019 (suivre le lien ci-dessous vers un site extérieur) est des plus intéressante sur ce cas précis et sur certaines dérives du street art en général. Jef Aérosol y reprend la critique d'un autre pionnier (Ernest Pignon Ernest) qui distingue «ceux qui transforment la rue en œuvre d'art et ceux qui utilisent la rue comme galerie».

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"The futur is unwritten, Knowledge + Action = Power"; Obey, 2019; © CC by NC SA
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"Chuuuttt", Jef Aérosol, 2011; © CC by NC SA (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale)

↑ 2019. Une œuvre d'art urbain doit faire écho à son environnement. Interview de Jef Aérosol à propos de la fresque Chuuuttt ! et de celle installée par Shepard Fairey 7 ans plus tard. L'avis d'un des pionniers du street art en France sur certaines récupérations. Plus qu'instructif.