Dossiers photographiques
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Dans les années 1970, le quartier de la Villeneuve fut un des projets phares de la municipalité de Grenoble, avec des objectifs de mixité sociale, de promotion des activités culturelles et une architecture favorisant les cheminements piétonniers. La galerie de l'Arlequin a pris la place du stade construit pour les jeux olympiques de 1968. Construits sous la directive de George Loiseau et Jean Tribel les batiments ont connu une histoire mouvementée (les projets décoratifs initiaux ont été remaniés) et l'objectif de mixité sociale a été perdu au fil des années. Témoins de ces contradictions, le collège-maison de quartier (regroupant la bibliothèque, des salles de spectacle et de réunion, un centre audiovisuel, un centre social, des services, un restaurant self-service et des ateliers) à joué un rôle profondément novateur dans les années 70 et la galerie de l'Arlequin est aujourd'hui classée "patrimoine du 20e siècle", mais le numéro 50 a été détruit en 2013 avec l'opposition des habitants.
Un des murs de la bourse du travail s'orne d'une des plus anciennes fresques de France. Réalisée en 1979 par Ernest Pignon-Ernest, elle a été restaurée en 2016 grâce a une souscription. Le quartier compte de nombreuses autres fresques intéressantes, certaines réalisées avec les habitants lors d'animations.
A l'extérieur et au nord de la Villeneuve, mais très proche, avec ses 50 mètres, cette fresque est la plus haute de Grenoble. Il faut au moins un drone pour gérer correctement l'effet d'anamorphose entre les trois pignons sur lesquels se réparti la fresque.