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Des milliers d'iles placées au sud du Pacifique, là où l'Asie se termine et où la Mélanésie commence. La diversité des cultures, des paysages, de la flore et de la faune tient toutes les promesses qu'une telle géographie annonce. Et s'il existe un point commun à presque toutes ces iles, c'est la spontanéité et la chaleur avec laquelle tout étranger est accueilli.

Revers de la médaille, les lieux attirent depuis toujours un flot continu de marchands, d'aventuriers, de missionnaires, de colonialistes, de scientifiques, d'artistes et à partir des années 60, de touristes. Même si les iles principales ont troqué bien de leurs charmes dans cette dernière aventure, il en reste des milliers d'autres. C'est une destination rêvée pour tous les "routards" et l'expression sortir des sentiers battus prend ici tout son sens.

Cerise sur le gâteau, outre ses milliers de plages coralliennes, l'Indonésie est dans le monde le pays qui compte le plus de volcans actifs.

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Les iles de Tidore, Mare, Moti, Makian vues depuis Ternate
© Michel Racine

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Divisions administratives; Crédit: Wikimedia, © Creative Commons BY 3.0
La randonnée, ou plutôt l'ascension de sommet est très populaire parmi les étudiants indonésiens et vous les croiserez nombreux sur les volcans actifs ou en sommeil, pendant les vacances scolaires ou les weekends.
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Une publicité sexy pour la bière Bimtang (Ulu, ile de Siau, 2003); libre de droits

L'Indonésie est un pays à majorité musulmane (en fait surtout certaines iles comme Java, Lombak ou Sumbawa), mais c'est aussi un pays multiculturel qui réserve de nombreuses surprises.

A noter que dans les années 80 aucune femme musulmane ne portait le voile (même pas sur Java) et que dans les années 50, les balinaises et bien d'autres indonésiennes vivaient enveloppées d'un seul sarong, noué au dessus de la poitrine ou à la taille selon les circonstances (cf les photographies d'Henri Cartier-Bresson ↓).

Des iles volcaniques 

Une bonne partie des iles indonésiennes s'organisent autour de volcans dont l'origine est la subduction de plaques océaniques. L'arc principal est celui des iles de la Sonde qui comprend Sumatra, Java, Bali, Lombok, Sumbawa, Flores, Alor; l'arc se recourbe vers le nord autour de la mer de Banda constituant les volcans des Moluques du sud. La tectonique de cette région reste complexe et discutée.

Une double subduction de la micro-plaque de la mer des Moluques est à l'origine des arcs des Sangihe et de Halmahera.


Les volcans indonésiens sont particulièrement explosifs: l'indonésie est le théatre des trois plus grandes éruptions de l'histoire récente:
Sans surprise, ces éruptions cataclysmiques et celles plus localisées, font que les volcans sont considérés avec crainte. Mais en même temps ils apportent la prospérité (partout, la fertilité des sols, souvent comme à Bali ils sont source d'eau); de fait, une grande importance spirituelle est donnée à ces montagnes bien particulières. Les pratiques animistes destinées à se concilier les esprits qui y résident sont fréquentes (offrandes, restrictions d'accès, etc.), et les volcans sont même associés aux événements politiques, pour le meilleur et pour le pire (comme par exemple les changements de couleur des lacs du Kelimutu).
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Terminal 1 de l'aéroport de Jakarta
© Michel Racine

Architecture (détails

La diversité culturelle du pays allait de pair avec une richesse architecturale considérable. Les maisons traditionnelles (rumah adat) sont souvent spécifiques de chaque groupe ethnique et fortement liées à l'organisation sociale, aux croyances et pratiques religieuses.

Malheureusement les colonisateurs hollandais voyaient cette architecture comme malsaine et comme un obstacle à l'évangélisation. Un programme de destruction systématique des maisons traditionnelles est à l'oeuvre depuis longtemps, et il a été poursuivi après l'indépendance par le gouvernement indonésien, très centralisé.
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Jukung, ile de Pantar
© Michel Racine

Bateaux (détails

Un pays aux 17 000 iles possède forcement des traditions de construction navale.
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Ikat, Ama Tukang, Waingapu, ile de Sumba
© Michel Racine

Textiles (détails 

Deux techniques particulières dominent les textiles traditionnels: l'ikat et le batik. Les deux mots sont d'origine indonésienne; le développement considérable de ces techniques en Indonésie fait qu'ils sont aujourd'hui utilisés dans le monde entier.

Itinéraires 

Bali
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Batu karu
© Michel Racine

Une réputation paradisiaque de plus en plus usurpée, mais qui offre encore quelques beaux restes, en cherchant bien.
Les petites iles de la Sonde occidentales (Nusa Tenggara Barat)
Deux iles principales: Lombok, la petite soeur musulmane de Bali qui héberge le volcan Rinjani, seul vrai trek d'ampleur du pays (hors Nouvelle Guinée) et Sumbawa.
Les petites iles de la Sonde orientales (Nusa Tenggara Timur)
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Tololela, pays ngada, ile de Flores
© Michel Racine

Ce terme désigne toutes les iles à l'est de Sumbawa. Les iles principales sont: Sumba, l'archipel de Komodo, Flores, Solor, Adonara, Lembata , Pantar, Alor, Timor.

Une Indonésie rurale et insulaire; varans, ikat et jardins coraliens; ici encore l'accueil est plus que chaleureux; les touristes se concentrent sur deux sites, tous les deux classés parc nationnal, mais dans un état de perversion assez avancé: l'archipel de Komodo et le Kelimutu, laissant le reste des iles assez calme. Ces iles sont parmi les plus pauvres d'Indonésie (avec certaines des Moluques) et constituent un milieu particulièrement fragile.

Depuis la fin des années 2000, un frémissement dans la fréquentation touristique est perceptible qui peut aboutir, même ailleurs que dans les sites emblématiques, à une explosion des coûts (taxes d'entrée, hébergements) inversement corrélée à une baisse de la chaleur de l'accueil, et à des aménagements souvent maladroits. Si la destination est à même de ravir les voyageurs "hors sentiers battus", il convient de mettre en garde sur:
- le développement considérable d'un tourisme de croisière au départ de Bali (et le fait qu'il utilise des "Pinisi" transformés ou leurs équivalents touristiques nouvellement construits très "couleur locale" ne change rien à l'affaire); l'écart de niveau de vie entre les riches croisièristes et les populations locales est exacerbé; rien n'est fait pour associer les populations locales aux retombées économiques générées qui ne profitent qu'à quelques agents bien établis; je vous demande de boycotter ces croisières qui sont à l'opposé de la philosophie du voyage mise en avant par ce site (et ne se justifient que si vous êtes passionné par la plongée);
- une multitude de petites ou grandes dérives de la part d'agents touristiques à courte vue, peu respectueux de leurs clients et encore moins des populations locales.

Quelques exemples de ces dérives: l'organisation de "faux" pasola à Sumba, la reconstruction ambigüe de villages traditionnels sur Flores (Wae Rebo); l'envahissement de villages traditionnels par des marchands venus de l'extérieur sur Alor (Takpala), etc. Il convient d'être vigilant, la meilleure parade étant d'être bien informé: une préparation fouillée de son itinéraire s'impose.

La situation du parc de Komodo me semble particulièrement préoccupante, combinant un échec de la protection des espèces et des écosystèmes (dragons et jardins coralliens), l'explosion des taxes d'entrée, une profonde dégradation de l'accueil des touristes, sans que la situation des populations présentes sur le site du parc soit réglée.

Entre Flores et Alor, les iles d'Adonara, Lembata et Pantar ne reçoivent que quelques centaines de touristes par an; je déconseille carrément la visite de Solor qui, pour le moment, n'à guère à offrir; Adonara et Pantar raviront ceux qui s'intéressent aux volcans; Lembata  outre d'abriter l'un des plus beaux volcans des petites iles de la Sonde offre de multiples ressources et le village de Lamalera  est un des rares lieux au monde (avec certains sites des Caraïbes, avec les rivages de l'océan Arctique) où se pratique toujours la chasse artisanale à la Baleine.

Java
Le "coeur" de l'Indonésie historique.
Sulawesi (Célèbes)
Une ile complexe, entre tradition et modernité.
Moluques
Loin des sentiers battus, une Indonésie où l'accueil est à ses sommets.

En pratique 

J'ai effectué 6 voyages en Indonésie: Le statut du tourisme est extrêmement variable d'une ile à l'autre et a considérablement évolué au cours du temps. L'Indonésie est un pays très pauvre et les tentations sont considérables, occasionnant de multiples dérives.

Au sommet de la pyramide se situent des politiciens le plus souvent incompétents et corrompus qui entendent "développer le tourisme", ce qui dans leur esprit veut dire "faire de l'argent"; un but qui pourrait se comprendre si ce n'était pas n'importe comment et à n'importe quel prix. Leur vision se limite souvent à l'organisation d'événements médiatiques du type "Sail Indonesia"; et ces événements sont souvent prétexe à l'organisation de foires commerciales. Les backpakers qui fournissent pourtant une part non négligeable des touristes, surtout dans les iles les plus isolées sont ignorés voire rejetés (politique des visas défavorable); leurs dépenses sont peut-être plus faibles que celles d'autres touristes, mais bénéficient davantage aux populations locales.

Le système fonctionnant quasiment sans régulation, les prestataires de services touristiques (agences, guides) peuvent apporter le meilleur comme le pire, surtout dans les lieux où le tourisme est balbutiant. La où il est établi depuis longtemps, les choses se sont un peu plus stabilisées, mais la circonspection reste de mise. L'intérêt des sites situés sur les sentiers les plus battus s'est souvent effondré avec le bétonnage des côtes, les encombrements inextricables des routes, etc.
Météo / Saison
La période la plus sèche va de juillet à septembre, la plus humide de novembre à mars sauf pour les Moluques qui bénéficient d'un répit en février mars et d'un pic de pluies en avril-mai. Les températures sont légèrement plus basses en juillet - août, mais même dans le sud, la différence ne dépasse pas 2°C.

Est-ce un effet des changements climatiques ? toujours est-il que la saison dite sèche semble devenir de plus en plus humide (il pleuvait copieusement à Bali en juillet 2016); ceci est moins vrai quand on se déplace vers l'est: Flores, l'archipel d'Alor, Timor sont des iles bien plus sèches, surtout sur leur côte nord.

Les mois de juillet et août constituent la période de pointe pour les européens, Noël à fin janvier pour les Australiens (ainsi qu'à toutes les petites vacances australiennes); ceci est évidemment surtout à prendre en compte dans les lieux les plus touristiques (Java, Bali, Lombok, le centre de Sulawesi, etc.) et beaucoup moins ailleurs. Les indonésiens voyagent beaucoup à Noël, pendant et juste après le Ramadan, et de juin à juillet.

Septembre est donc très certainement le mois le plus agréable en combinant tous ces critères.
Langue
Le Bahasa Indonesia est un outil pour unifier un pays aux centaines de langues locales. Dérivé du malais, il est relativement facile à apprendre.
Hébergements
Argent
100_rupiah_1992_krakatau
Billet de 100 roupies de 1992, domaine public

La crise économique de 1997 a été associée à une inflation considérable et a une forte dévalorisation de la roupie (IDR). La plus petite coupure (billet) est en 2016 de 1 000 roupies (quelques coupures plus petites, souvent en mauvais état, circulent encore sur les marchés, si vous en trouvez en bon état elles sont matière à collection). La plus grosse n'atteint que 100 000 roupies, mais n'est pas toujours facile à négocier lors de petits achats. Les pièces sont quasiment inutilisées. Le taux de change en 2016 étant de l'ordre de 14 000 roupies pour un euro, vous serez vite millionnaire.

Les DAB sont nombreux dans les grandes villes. Les DAB dstribuent des billets de 50 000 ou 100 000 roupies; vous avez intérêt à posséder une carte dont la commisssion est entièrement proportionnelle au montant retiré, car les transactions sont souvent limitées à 1 500 000 ou 2 000 000 roupies, ce qui en Indonésie représente quand même le salaire mensuel d'un instituteur (valeurs 2016). Les dysfontionnements sont fréquents: très souvent le distributeur refuse d'honorer la transaction même quand la somme demandée est bien inférieure au montant maximum annoncé. Parfois, quelque soit la banque, les distributeurs refusent de fonctionner (cela m'est arrivé dans un lieu aussi fréquenté par les touristes que l'est l'aéroport international de Denpassar); pire votre carte peut se retrouver désactivée après le passage dans un distributeur indonésien. Il est conseillé de privilégier les DAB de la BNI et de la Mandiri Bank et d'avertir votre banque de votre voyage.

A Kuta (Bali) les changeurs de monnaies sont légion et offrent des taux intéressants, une alternative aux DAB à ne pas négliger. Dans les iles moins touristiques les taux sont mauvais et il est même souvent impossible de changer des devises.
Volcans
Qu'ils soient éteints, en sommeil ou actifs, les volcans font partie des destinations du voyageur curieux.

Les deux premiers cas se rattachent à la randonnée en montagne. Ce sont des excursions généralement courtes (seul le Rinjani offre un trek de plusieurs jours). La météorologie propre aux montagnes océaniques vous obligera souvent à démarrer très tôt le matin, voir à faire la montée de nuit; en arrivant au sommet au lever du jour, non seulement vous bénéficierez de lumières magiques, mais surtout vos chances de voir quelque chose sont au maximum. Même en saison optimale, même quand il fait beau partout sur les côtes, les sommets disparaissent souvent dans les nuages vers 10 heures du matin.

Le troisième cas ajoute des dangers objectifs spécifiques à ceux d'une simple randonnée en montagne. Les volcans indonésiens sont des volcans de subduction, donc souvent des volcans explosifs. Les volcans proches de zones habitées sont presque tous surveillés (au moins par des sismographes), mais une explosion, phréatique ou pas, peut toujours survenir sans prévenir et elle surprendra d'autant plus que le niveau d'activité est faible (sur un volcan en activité permanente, l'observation à distance de la fréquence des explosions, du trajet des bombes de lave fournissent des informations précieuses pour décider de ce qu'il est possible ou non de faire). Halmahera présente deux volcans en activité permanente. Un autre est observable sur la petite ile de Komba.

Avertissement: Le VSI classe les volcans en quatre niveaux d'activité. Dès le niveau 2, l'accès est généralement interdit dans un rayon de 1 à 3 km des cratères. Les observatoires n'ont aucun moyen de faire respecter ces interdictions (en particulier par les populations locales) et le but des employés est surtout de se dégager de toute responsabilité en cas d'incident ou d'accident, donc d'ouvrir très grand le parapluie. Si vous suivez à la lettre les consignes du VSI, vous risquez de jamais pouvoir approcher un volcan actif en Indonésie (bien entendu, le site Voyages, voyage n'assume aucune responsabilité si vous les transgressez ;-)).
Cartes
La toponimie est quelque peu confuse: les villages ont souvent un nom en Bahasa, un nom dans la langue locale et souvent le gouvernemnt a ajouté un nom officiel qui diffère du nom traditionnel.

Des cartes au 1/250 000 de l'Indonésie par the US Army Map service sont téléchargeables sur le site de l'Université du Texas. Elles sont intéressantes pour la topographie, mais la toponimie et les informations d'infrastructures (routes, ...) sont très déficientes ou obsolètes.
Guides et agences de tourisme
Si vous trekkez vers des villages ou si vous grimpez des volcans, l'usage d'associer un "guide de village" à votre randonnée est souvent répandu, même si vous connaissez bien l'itinéraire ou si vous avez déjà un guide indonésien qui le connait. Les sommes demandées sont le plus souvent très raisonnables, et cela maintient de bonnes relations avec les communautés locales. Dans certains cas comme au volcan Batur à Bali, les sommes demandées sont exorbitantes et le recourt à un "guide de village" est fortement déconseillé; vous aurez parfois du mal à vous y soustraire: utilisez des horaires inhabituels ou un itinéraire non classique. N'attendez surtout pas d'un guide de village qu'il vous fournisse les prestations d'un guide européen. Il pourra sans doute porter une charge, vous éviter de vous perdre ( à condition que vous ne soyez pas trop nombreux et que vous restiez groupés); la plupart du temps ces guides démarrent à toute allure et s'arrêtent très souvent; ils sont incapables d'avoir un rythme de montée régulier. Dans tous les cas la responsabilité de l'ascension vous appartiendra (ou appartiendra à votre guide "habituel"); il existe parfois quelques exceptions à cette description peu flatteuse.
Transports
Si les compagnies aériennes indonésiennes ont toutes été retirées de la liste noire de l'Union Européenne (en 2018), la sécurité reste problématique sur certaines d'entre elles. Le 29 octobre 2018 un boeing 737 de Lion Air (JT 610) plongeait dans l'océan peu après son décollage de Jakarta avec 188 personnes à bord. Plusieurs avions de la même compagnie sont sortis de piste à l'atterissage (ou ont tenté de se poser à côté de la piste!) dans les années récentes (ne pas confondre avec Thai Lion Air basée à Bankok sur laquelle je n'ai pas d'avis).

En absence d'événements aussi dramatiques, la compagnie Lion Air est bien connue pour ses horaires totalement fantaisistes, et ses transits à Surabaya très inconfortables. Lorsque vous avez le choix, préférez l'ancienne compagnie nationale Garuda, ou mieux Sylkair (voir ci-dessous Y aller).

Les aéroports, y compris les plus modernes comme Denpassar, respectent rarement les portes d'embarquement affichées, restez vigilants.

Les ferries inter-iles ne sont pas toujours fréquents et offrent une alternative très limitée à l'aérien, mais pour les plus petites distances, les bateaux rapides tendent à se multiplier.
Y aller
Singapour peut être une étape intéressante (surtout si vous poursuivez sur Sumatra ou le nord de Sulawesi). Silkair, la filiale régionale de Singapore airline désert Yogyakarta, Denpassar, Makassar, Manado, etc. au départ de Singapour, et c'est une excellente option. En 2018, Air France et Garuda opèrent des vols directs d'Amsterdam à Jakarta.
Visa
Avant les années 2000, aucun visa n'était nécessaire pour la plupart des touristes issus de pays développés. Une politique visant à décourager les backpakers dépensant peu (et surtout les jeunes australiens) a été instaurée ensuite, mais tend à se relâcher aujoud'hui (elle a limité le développement touristique des régions les plus reculées comme les Moluques ou Flores, ce qui n'est peut-être pas une si mauvaise chose pour le futur). Vous avez tout intérêt à consulter la page du Ministry of Forein Affairs (en Bahasa ou en anglais), avant votre départ. Pour un séjour supérieur à 30 j, le visa 60 j (coût à Paris 50 €) doit être demandé à l'avance auprès d'une ambassade indonésienne; il peut être prolongé en Indonésie par période de 30 j au prix de démarches difficiles. Un visa peut être obtenu à l'arrivée (VOA) pour une durée de 30 j dans la plupart des aéroports ou des ports d'arrivée (mais pas aux frontières terrestres, sauf Etikong à Kalimantan); coût 35 USD en espèces; il est prolongeable une fois, mais mieux vaut arriver directement avec le visa de 60 j.

Enfin si vous restez moins de 30 j, il existe un visa gratuit (ou plutôt une entrée dite sans visa valable 30 j sans prolongation possible, soumise à des restrictions sur les lieux d'entrée et de sortie); mieux vaut avoir son billet de retour. Les titulaires d'un passeport australien ne peuvent bénéficier de l'entrée gratuite sans visa.

Notes

 Henri Cartier-Bresson. 1949. Indonesia. Bali (Site de l'agence Magnum). Un paradis perdu...

Références

Bibliographie

Gunung Bagging, Climbing the mountains of Indonesia. Si on cherche à traduire ce titre ce pourrait être "collectionner les sommets".
Sans doute le site le plus extensif de descriptions d'itinéraires d'ascension en Indonésie (plus de 300 sommets décrits).
Hall. 2009. Indonesia, Geology (pdf).
The Geology of Indonesia. (Wikibooks).

Volcanology Survey of Indonesia, L'observatoire des volcans indonésiens.
Le site officiel a été entièrement remanié, il reste malheureusement confu, et surtout entièrement en indonésien. L'histoire éruptive de chaque volcan est détaillée et vous pourrez y trouver des informations intéressantes. Les informations ne sont pas toujours à jour. Vous aurez mieux à faire, comme chercher sur le site Global Volcanism Program les volcans qui vous intéressent (référence au bas de la page volcans).