Dossiers photographiques
- L'organisation des villages;
- La pièce principale de la maison;
- design.
Le faîte des maisons d'habitation des chefs de clan (ainés) est surmonté d'une d'une petite maison ou d'une représentation humaine (guerrier). Les premières (sao pu'u) sont occupées par la lignée féminine, les secondes (sao lobo) par la lignée masculine. Les autres maisons (sao kaka) sont celles des "descendants". Hommes et femmes sont bien plus égalitaires dans la communauté ngada que dans bien d'autres communautés indonésiennes et ce d'autant plus que l'arrêt des guerres tribales entre villages a mis fin à au rôle de guerrier des hommes. Mais la présence des représentations masculines montre que la patrilinéarité est aussi prise en compte dans la culture ngada.
Les maisons sont disposées autour d'un espace central rectangulaire occupé par deux sortes de petites "chapelles", les ngadhu et les bhaga. Les ngadhu ont une structure en parasol et honorent les ancêtres masculins. Lors des sacrifices d'animaux le sang s'écoule sur le mat central. Les bhaga sont rectangulaires, ressemblent à une maison miniature et honorent les ancêtres féminins.
On trouve parfois en complément des mégalithes et des tombes dans cet espace central.
Conformément à la tradition, chaque clan possède son sao pu'u, un sao lobo, un ngadhu et un bhaga.
La maison est petite (chaque maison n'abrite qu'une seule famille) et comprend une pièce centrale qui s'ouvre sur une véranda. Les pièces annexes sur les côtés sont facultatives.
Le toit haut et pentu couvrant la pièce centrale est couverte d'herbe alang alang, tandis que le toit presque plat de la véranda est en bambous fendus. La tôle peut remplacer l'un et l'autre.