Le street art local est largement dominé par Jef Graffik, alias Jean-François Guibillon et qui souvent signe seulement Jef. Sa spécialité, ce sont les portraits de jeunes femmes regardant le spectateur droit dans les yeux. Deux lieux d'expression libre regroupent la plupart des œuvres et il en est souvent le régulateur: il s'agit de la Halle Garnier de Redon et du site dit Le transformateur de Saint Nicolas de Redon, deux friches industrielles à portée de marche l'une de l'autre.
Les murs extérieurs de l'usine Garnier qui fabriquait des machines agricoles jusqu'en 1980 servent aujourd'hui de support à de nombreux murals. Jef Graffik y a peint des dizaines de portraits, mais on trouve aussi des portraits par d'autres muralistes et quelques grandes fresques collaboratives.
Initialement, la principale activité du quartier de la Digue est celle des chantiers de construction des navires; elle est remplacée par des industries liées à l'exploitation du bois (scierie, fabrication de palettes). Après d'importantes inondations dans les années 1990 et 2000, toute activité industrielle cesse sur le site et ses 17 hectares sont classés espace naturel sensible (Natura 2000) par le département qui rachète le terrain.
La première édition d'un festival street art s'est déroulé en 2020, la seconde prévue en 2022.