En 2015, dans le cadre de l'ouverture de la gare RER Rosa Parks, un événement streetart a été organisé sur les 400m du mur proche des voies ferrées. Des nombreux murals produits lors de Rosa Park fait le mur, ne subsistent que quelques restes, mais vous en consolerez en apprenant que deux des plus belles fresques sont toujours visibles, peintes par des artistes féminines:
Katjastroph a peint deux femmes à l'allure d'inquiétants chamanes (il n'en subsiste qu'une).
Bastardilla, née à Bogota (Colombie) nous livre ses oiseaux migrateurs appeurés dont les entrailles laissent appercevoir des flots de migrants tandis que des continents imaginaires prennent la forme d'enfants endormis et encerclés de fils barbelés.
Née à Bogota en Colombie, Bastardilla est une streetartiste engagée. Les inquiétudes, les désirs, les rêves trouvent une place privilégiée dans ses créations, à travers un imaginaire peuplé de figures et de symboles. Ses murals sont le résultat des rencontres que l'artiste fait durant ses voyages, un moyen de se rapprocher des gens, de se nourrir de leurs histoires et de les traduire en images. Il s'agit d'un art à forte valeur sociale, le produit d'une conscience critique qui se reflète principalement dans le choix de l'anonymat et dans la lutte pour la reconnaissance des femmes dans les différentes sociétés (d'après rosaparksfaitlemur.com).
En face une fresque moins dramatique a été peinte sur le pignon d'un immeuble.