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Calame et blocs d'impression
Les motifs d'une indienne sont réalisés à main levée à l'aide d'un calame ou par tamponnage avec des blocs de bois sculptés. Le mordançage consiste à appliquer des sels de fer ou d'alun pour fixer la couleur estraite de la racine de garance. Selon la concentration ou le nombre de passages, on obtient du noir, du violet, du rose ou du rouge. La réserve à la cire est utilisée pour empêcher le bleu extrait de l'indigotier de pénêtrer toute la toile. Après plusieurs mois et une multitude de bouillissages et de lavages la toile est rincée à l'eau de riz puis lustrée avec un coquillage pour obtenir le "chintz". Le succès des indiennes est tel au 17e siècle que dès 1686 et jusqu'en 1759 leur vente et leur port sont interdit en métropole. Cette prohibition en fait des objets encore plus désirables et n'empêche pas leur circulation assurée "sous le manteau" par la Compagnie des Indes.

Mots-clés: Port-Louis; musée; de la compagnie des Indes; indienne; coton;


prise le 17/09/2023
NIKON D750
focale: 65mm
ISO 2500; ouverture: f/3.5; vitesse: 1/30s
auteur: Michel Racine (photographer)
© Creative commons (Attribution: Michel Racine, pas d'utilisation commerciale) https://voyage.alpviv.org https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/